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Les tableaux, en coton, de format variable, sont peints à l’acrylique. A l'arrière plan : deux dégradés. Le premier la terre, le second le ciel. Une ligne de couleur sombre les sépare. Au second plan, comme flottant au milieu du tableau, des tiges relativement parallèles surmontées de cercles dans lesquels sont accrochés différents objets.
Composé de dégradés doux, apaisants, de rondeurs rassurantes, d’un nombre de couleurs restreint, d’une composition simple, dénuée d’ombres, de reliefs ou de perturbation, les éléments du tableau semblent flotter dans une irréalité vaporeuse. A la limite de l’abstraction, ils rappellent les natures mortes ou encore les peintures surréalistes.
Chacune de ces fleurs renferme des déchets urbains (cannettes, circuits intégrés, bouchons, tissu, sacs plastique, polystyrène…). Nous pouvons les interpréter comme étant leurs pétales, leurs pistils, leurs feuilles…. Mais le point essentiel est qu’ils en font partie intégrante. Aussi antagonistes que peuvent être les déchets et la nature, ici, ils ne forment qu’un.
3 Fleurs
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Le déchet comme coupable idéal, comme criminel à abattre...
La tendance recyclage comme acte de prière, comme chasse à courre moderne...
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Les « déchets » font partie de notre monde de la même façon que les arbres, l’eau, les animaux… Ils sont là, point. ils ont été avant cela des non-déchets, des objets du quotidien… Nous avons appris à juger de ce qui est neuf et de ce qui ne l’est pas. Rayures, taches, rouilles, impacts, traduisent les signes de la vieillesse, de la dégradation. Nous faisons une grande distinction entre une cannette de soda sortant d'usine et la même, vidée, écrasée, jetée.La tendance recyclage comme acte de prière, comme chasse à courre moderne...
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D’août 2008 à janvier 2009, je me suis consacré à l’élaboration d'une série de tableaux nommée : "3 fleurs". En voici une brève description :Les tableaux, en coton, de format variable, sont peints à l’acrylique. A l'arrière plan : deux dégradés. Le premier la terre, le second le ciel. Une ligne de couleur sombre les sépare. Au second plan, comme flottant au milieu du tableau, des tiges relativement parallèles surmontées de cercles dans lesquels sont accrochés différents objets.
Composé de dégradés doux, apaisants, de rondeurs rassurantes, d’un nombre de couleurs restreint, d’une composition simple, dénuée d’ombres, de reliefs ou de perturbation, les éléments du tableau semblent flotter dans une irréalité vaporeuse. A la limite de l’abstraction, ils rappellent les natures mortes ou encore les peintures surréalistes.
Chacune de ces fleurs renferme des déchets urbains (cannettes, circuits intégrés, bouchons, tissu, sacs plastique, polystyrène…). Nous pouvons les interpréter comme étant leurs pétales, leurs pistils, leurs feuilles…. Mais le point essentiel est qu’ils en font partie intégrante. Aussi antagonistes que peuvent être les déchets et la nature, ici, ils ne forment qu’un.
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